Partenariats

Chaque année, les PAA mettent en place des partenariats avec les structures culturelles de l’agglomération pour des séances hors nos murs, ou des interactions avec les publics et les acteurs des structures.

Partenariats : Musée d’Art Contemporain de Lyon, Musée des Confluences, Théâtre des Célestins, TNP, Conservatoire, Collège Jean Mermoz, Métropole Grand Lyon…


macSUP : Programme de recherche-création en milieu universitaire

Le projet macSUP  est un programme de recherche-création en milieu universitaire. Ce programme est l’aboutissement d’une concertation entre plusieurs établissements de l’enseignement supérieur de Lyon et le musée d’art contemporain de Lyon. L’objectif est d’interroger le processus de création, commun aux sciences et aux arts. Ce projet a débuté en 2017.

Des étudiants et des enseignants-chercheurs participent au processus de création d’un artiste durant 6 mois. A partir d’une proposition de l’artiste, chacun apporte ses idées, dévoile ses compétences au fil des séances, rapprochant et comparant les méthodes de recherche et de création. Chacun peut enseigner et apprendre tour à tour dans ces ateliers collectifs.

Les groupes proposent ensuite des journées expérimentales au musée d’art contemporain de Lyon : ateliers, forums, parcours participatifs… sollicitant les visiteurs du musée. L’ambition de ces temps de restitution ? Partager le temps d’un week-end ce qui a constitué leur expérience, avec un public à chaque fois partant pour tester, agir, débattre.

macSUP saison 1 / 2017-2018

macSUP est proposée par Lyon1, Lyon3, l’Ecole Normale Supérieure, l’em Lyon Business School, l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts, l’Institut National des Sciences Appliquées, en partenariat avec le Musée d’Art Contemporain de Lyon. Elle est subventionnée par la Région, la DRAC, les établissements participants et notamment par le Projet IDEXLYON de l’Université de Lyon dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir (ANR-16-IDEX-0005).

Page ressources sur le site POP’sciences

Saison 1 : l’odyssée macSUP
Saison 1 : Rubis-Co
macSUP saison 2 – 2018-2019

macSUP saison 2 réunit le musée d’art contemporain de Lyon, des artistes et 4 établissements d’enseignement scientifique (École normale supérieure de Lyon, l’INSA Lyon, l’Université Lyon1, l’École centrale de Lyon).
Les étudiants découvrent les processus créatifs aux côtés d’artistes et d’enseignants-chercheurs. Chacun dans ce parcours contribue à la recherche et approche les champs de connaissance les plus variés.

Les deux artistes de cette édition : Félix Lachaize et Jan Kopp proposent leurs sujets d’études aux étudiants et chercheurs des différents établissements.

Les Pratiques Amateurs de Perrache ont accueilli les groupes à différentes séances.

3 élèves du Parcours prépa (Géraldine Bartoli, François Corsetti, Benjamin Thollet) se sont répartis dans les ateliers et ont assuré la restitution au mac LYON à l’issue du projet.

Saison 1 : Rubis-Co
Saison 2 : le Percefac
Saison 2 : Sur le chemin des poudingues
macSUP saison 3 – 2019-2020

Cette année, les 3 artistes participants sont Nicolas Daubanes, Linda Sanchez et Jan Kopp.
De jeunes réfugiés intègrent le programme, grâce à la participation de SINGA. Ensemble, ils développent un programme transdisciplinaire et investissent différents champs de la connaissance en mêlant des processus de recherche et de création : sciences humaines, art contemporain, sciences exactes.
À l’issue de 7 séances de travail, ils transmettent aux publics le processus de création vécu en proposant des ateliers expérimentaux.

Établissements participants :
L’Université Lyon 1, l’École normale supérieure de Lyon, l’INSA de Lyon, l’Université Lyon3, l’EM Lyon Business School, l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon, SINGA Lyon (mouvement citoyen d’accompagnement aux réfugiés), le Musée d’art contemporain de Lyon.

Artistes de la session :

Nicolas Daubanes
Nicolas Daubanes s’intéresse aux situations de contraintes, et au génie déployé par les humains pour s’en libérer. Qu’il s’agisse de fragiles dessins à la limaille de fer, de sculptures de béton chargé de sucre qui s’effondrent peu à peu, ou de fragments de témoignages de résistants figés dans la céramique… les matériaux ne sont jamais choisis au hasard et sous-tendent son propos.
Son projet pour macSUP prend place au sein du Mémorial National de la Prison de Montluc. Nicolas Daubanes est né en 1983. Il vit et travaille à Marseille.

Jan Kopp
Son œuvre prend appui sur l’expérience humaine, et se modèle en fonction des hypothèses qui naissent du projet. Qu’il construise un bateau avec des lycéens, qu’il implante des Photomatons dans plusieurs pays, ou qu’il installe un parterre de billes, son travail aborde la question du déplacement dans tous les sens du terme.
Jan Kopp est né en 1970. Il vit et travaille à Lyon.

Linda Sanchez
Linda Sanchez développe une approche expérimentale et crée les outils de captation des phénomènes physiques qu’elle étudie. Quel que soit le médium, celui-ci dépend toujours du cheminement qui préside à l’œuvre. Elle crée des formes diverses et poétiques : long métrage suivant les tribulations d’une goutte d’eau ; linceul de sable ; parterre de feuilles A4 en équilibre ; éléments en béton colonisés par du lichen… Linda Sanchez est née en 1983. Elle vit et travaille à Marseille.

macSUP saison 4 – 2020-2021

Pour clôturer l’édition 2020/21 et compte-tenu du contexte sanitaire, les deux groupes emmenés par les artistes Chloé Serre et Mathilde Chénin vous proposent des ateliers
d’expérimentation en ligne samedi 27 mars de 18h30 à 20h.

Au programme :
Avec Chloé Serre – Parler temps qui tourne
À votre tour de jouer avec nous !
En cette période où la distance sociale n’a jamais été aussi prononcée, le groupe accompagné de Chloé Serre vous propose de jouer pour communiquer. Tout au long du projet, le jeu a permis au groupe de se rapprocher, de partager. Dans le jeu en ligne qu’ils·elles vous proposent, vous devenez l’élément perturbateur de leurs échanges. Les participant·e·s parviendront-il.elle.s à poursuivre leur discours et à se faire comprendre ?
Rendez-vous sur Webex

Avec Mathilde Chénin – Journée d’étude du CREPIS
Le CREPIS, “Centre de Recherches et d’Expérimentations Poétiques pour des Intérieurs Soutenables” vous propose un outil en ligne pour mieux aborder votre intérieur par temps de confinement… L’outil sera accessible ici .
Les participant·e·s du groupe vous attendent sur Discord pour échanger après avoir testé leur GRIGRI (Générateur de Réponses Incongrues pour Gérer les Risques d’Internement).

Prêts à vous laisser surprendre par leurs propositions ? On vous attend donc samedi 27 à partir de 18h30. Et n’hésitez pas à passer d’un groupe à l’autre !

macSUP saison 5 – 2021-2022

Cette année, les étudiant.es sont accompagné.es par les artistes Valentin Defaux et Marianne Mispelaëre.

Valentin Defaux

Diplômé des Beaux-arts de Nancy en 2015, il travaille actuellement à Lyon au sein de l’Atelier SUMO et en tant que professeur de dessin d’observation aux sein des Pratiques Artistiques Amateurs de l’Ensba Lyon.
Il y développe une pratique multiple axée autour de la re-fabrication.
Les formes qu’il élabore semblent chercher une faille de sensibilité dans les fers de lance du rationnel, tels que les moteurs thermiques ou les modèles informatiques. Il s’attarde sur la conversation constante que nous entretenons avec notre environnement technique, et les façons qu’il a de nous ressembler.
Ainsi, le temps d’un film, les hauts fourneaux de l’usine de Pont-à-Mousson forment le théâtre de rites païens.
Ailleurs, les pièces d’un 50cc se minéralisent jusqu’à devenir des artefacts sans âge.

Pour macSUP#5, il propose d’explorer la charge poétique des tutoriels et autres magazines de Do It Yourself afin de découvrir ensemble des territoires inconnus. En documentant les étapes d’apprentissage, c’est la question de la transmission qu’il propose d’interroger, tout en y intégrant la notion d’erreur.

Marianne Mispelaëre 

« Ce qui est présent sous nos yeux est toujours incomplet. Si j’emprunte des codes visuels qui ont plutôt trait à l’invisible, c’est que je crois à ce qu’on lit au-delà de ce qu’on voit. » Marianne Mispelaëre

La pratique du dessin de lui permet d’interroger les relations entre les êtres. Le langage, sa dimension performative et les silences qui lui sont inhérents, sont des matériaux de prédilection pour elle. Ses projets peuvent prendre la forme de dessins sur papier, de traces, d’installations à l’échelle de l’espace d’exposition ou encore d’actions performatives collectives.
La réflexion qu’elle propose pour macSUP#5 s’appuie sur la démarche de Victor Klemperer (cf. Frédéric Joly, La langue confisquée, Premier Parallèle, 2019). Durant la Seconde Guerre mondiale, ce philologue allemand a décrypté la « novlangue » utilisée par le nazisme. Comment une langue au départ innocente peut être détournée à des fins politiques ?

Marianne Mispelaëre est née en 1988 en Isère. Elle vit et travaille à Aubervilliers.
Son travail a été montré en France et à l’étranger ; elle a été nominée au Kunstpreis Robert Schuman (Trèves, Allemagne, 2015) au Edward Steichen Award (Luxembourg, 2017) et au Prix AWARE (Paris, 2018). Marianne Mispelaëre est lauréate du prix de la Ville de Grenoble – Le Magasin CNAC (2016) et a obtenu le Grand Prix du Salon de Montrouge 2017. En 2013, elle a cofondé la maison d’édition Pétrole Éditions qui publie notamment la « transrevue » TALWEG. Elle est diplômée de l’ÉSAL-Épinal (2009) et de la HEAR-Strasbourg (2012).

macSUP saison 6 – 2022-2023